Brèves

Publié le 5 Août 2015

Une proposition combative !

Face au manque à gagner de 250 millions d’euros pour notre département dans le cadre du transfert de charges non compensés par l'État (Aide personnalisée à l’Autonomie,…) les élus Front de Gauche ont posé la question suivante à l’exécutif empêtré dans ses reculs successifs :

« Puisque l’état se désengage de plus en plus et manque à son obligation de compenser certaines charges, ne faut-il pas, comme l’a fait en avril 2010 – et pour les mêmes motifs - l’ancien Président du Conseil Général de Seine- Saint-Denis et actuel Président de L'Assemblée Nationale, Claude BARTOLONE, avoir le courage politique - même si la loi nous l’interdit - de voter le budget en déséquilibre ? » pas de réponse pour l’instant.

 

Politique de la chaise vide ?

Les difficultés budgétaires et les attaques en règle contre les services publics exigent des élus locaux disponibles et combatifs. Les élus départementaux doivent être, aux côtés de ceux qui luttent pour que notre territoire et ses habitants vivent dans de bonnes conditions. Or, comment ne pas déplorer que sur cinq réunions importantes au moins portant sur les politiques d’insertion et d’éducation, les deux nouveaux conseillers départementaux soient systématiquement aux abonnés absents.

 

Comptable mais pas coupa…ble.

« Il n’y a pas péril en la demeure….Le budget doit être géré ».Quand on lit l’explication de M. Coupat, conseiller départemental, dans le journal La Montagne du 11 juin, pour essayer de justifier la baisse de l’aide du département aux collèges du réseau rural, on a clairement l’impression d’entendre un comptable qui s’inscrit délibérément dans la politique d’austérité mise en œuvre par la majorité départementale.

Or, les enseignants, les parents d’élèves et les élus du territoire n’attendent pas de leurs conseillers départementaux qu’ils soient de bons comptables. Ils attendent d’eux un soutien à leur juste mobilisation pour préserver l’avenir de nos enfants. Ils veulent que le conseil départemental maintienne l’aide qu’il apporte aux collèges du réseau.

 

Comment faire exploser l’organisation territoriale, sans le dire !!!

Ces derniers mois, les annonces gouvernementales accélèrent la mise au pas des collectivités locales. Les communes et les départements sont asphyxiés financièrement par le recul répété depuis plusieurs années des dotations d’Etat. Ces deux collectivités auxquelles les gens sont les plus attachés sont clairement menacées de disparition.

Ainsi, des politiques indispensables pour nos territoires ruraux sont remises en cause comme le financement du Réseau Rural d'Éducation. Quant à la réforme territoriale et à la modification du périmètre des intercommunalités, elle s’inscrit dans la même logique dans le cadre d’une méthode sournoise pour tenter de faire croire aux élus et aux habitants qu’ils auraient leur mot à dire alors qu’au bout du compte tout est fait sans concertation ni information.

Toutes ces mesures, amorcées par les gouvernements de droite et assumées par le gouvernement Valls, n’ont qu’un objectif : organiser le territoire autour de communautés de communes et de régions sur-dimensionnées.

C’est l’aménagement du territoire et la proximité qui risquent de disparaître notamment dans le monde rural. Cet éloignement est particulièrement dur pour le monde rural.

C’est la concurrence qui remplace la solidarité.

 

Dernière minute !

Le groupe Front de Gauche s’est opposé à la décision d’accorder 85.000 euros au groupe Volvic pour l’aider à rénover son espace publicitaire sur le site destiné aux touristes.

Il y a autrement urgent comme arbitrage en ce moment !

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